Les toilettes sèches de A à Z

toilettes sèches

Voici un article qui traite d’un sujet différent de d’habitude mais qui reste néanmoins dans la logique d’une démarche zéro déchet, de vie en autonomie et de consommation alternative : les toilettes sèches.

Cet article a fait l’objet d’énormément de recherches et de documentation car je souhaite les mettre en place prochainement. Je vous partage donc ce que j’ai pu synthétiser et découvrir. J’espère que vous apprécierez le sujet 😉

Gardons en tête que dans le monde, toutes les populations ne disposent pas de toilettes raccordées à l’eau. 1 personne sur 3 n’a pas accès à un assainissement amélioré et 1 personne sur 4 défèque en plein air.

Nous sommes loin d’être tous égaux et d’avoir les mêmes accès quand on sait que les toilettes « à eau » ont été inventées en 1836 par Thomas Crapper, en Angleterre, donc ça a laissé le temps… 

Les toilettes sèches, qu’est-ce que c’est ?

Les toilettes sèches ou toilettes à litière bio maîtrisées, sont des toilettes non raccordées à l’eau, aux égouts. On parle aussi de toilettes à compost car les excréments sont récupérés pour faire du compost.

On en retrouve de plus en plus dans les festivals ou dans des lieux publics. En Suède, certaines aires d’autoroutes en sont équipées. C’est un pays où les toilettes sèches sont complètement rentrées dans les mœurs au point que certaines communes ne délivrent plus de permis de construire si elles ne sont pas prévues.

Avantages

  • Respect du cycle de l’eau et réduction du traitement par les stations d’épuration. L’eau potable est un élément précieux, trop précieux pour être pollué par nos excréments. Les stations d’épuration ne sont pas capables de filtrer tous les résidus toxiques qu’ils contiennent (pesticides, médicaments, toxicité liée à notre consommation etc.).

Les résidus finissent donc dans les rivières puis dans l’eau que nous allons consommer. Malheureusement, ce n’est pas parce que l’on tire la chasse que la pollution va disparaître, elle devient seulement invisible à nos yeux…

La preuve avec la pilule, on assiste à la féminisation des poissons mâles… 

  • Les économies d’eau (une chasse d’eau = 6 à 12 litres à chaque usage soit jusqu’à 3800 litres d’eau par an et par personne)
  • Création d’un compost riche pour le jardin
  • L’urine et les excréments sont riches en phosphore alors que les réserves mondiales sont bientôt épuisées et non renouvelables. L’urine est également riche en azote et potassium
  • Les toilettes sèches sont transportables/déplaçables car il n’y a pas la contrainte d’avoir une arrivée d’eau

Inconvénients

  • La logistique que ça suscite : vidage des seaux dans le compost, stockage et acheminement de sciure de bois, entretien etc.
  • Avoir un espace nécessaire pour le compost

Les avis des utilisateurs

Ils sont globalement très positifs ! Mais, soyons honnêtes, c’est moins confortable de passer aux toilettes sèches plutôt que de tirer une chasse d’eau, les motivations sont purement écologiques et c’est ce qui pousse la majorité des gens à y passer. La satisfaction de faire une bonne action pour la planète dépasse les contraintes liées à la mise en place et l’installation de cette nouvelle utilisation.

Certains ont néanmoins pas pu tenir sur la durée à cause de leur mode de vie (beaucoup de visites à leurs domiciles donc beaucoup plus de logistique pour les toilettes). Cela peut devenir un peu contraignant surtout quand il y a du monde, ou alors il faut trouver le mode de fonctionnement qui convient à tous.

Fabriquer ses toilettes sèches

Le choix du seau

Le matériau

Mieux vaut opter pour un seau en inox qui ne va pas capter et conserver les mauvaises odeurs comme un seau en plastique. Il sera plus durable mais constituera un coût plus important.

On en trouve en magasin de bricolage ou sur internet facilement (ex : le site Nisbets, et sur l’écopot, on en trouve un à 59 € !)

On peut aussi regarder du côté des magasins de déstockage et des grossistes. Il ne faut pas hésiter non plus à regarder du côté des alternatives au neuf.

Si l’on veut tout de même se tourner vers du plastique, il faut privilégier le plastique alimentaire, plus adapté aux toilettes sèches, que le plastique de type PVC.

La taille

C’est le diamètre, la hauteur et le volume qui vont déterminer la construction des toilettes sèches.

L’idéal serait d’opter pour un gros seau directement pour ne pas avoir à le vider trop régulièrement mais il risquera d’être lourd.

Toutes les informations pour le choix du seau se trouvent sur ce lien 

La sciure

Sciure ou copeaux ?

La sciure serait plus efficace pour bloquer les odeurs que les copeaux. Elle est également plus pratique pour la manipulation. Les copeaux sont plus intéressants pour les litières des animaux. Vous trouverez plus d’information ici

toilettes sèches
Sciure

toilettes sèches

 

Où en trouver ?

On en trouve gratuitement ou à faible coût dans les menuiseries/scieries/ateliers de menuiseries parfois sur le bon coin, magasin de bricolage. Ils sont heureux de pouvoir s’en débarrasser, cela leur évite de tout amener à la déchetterie).

On peut aussi en trouver en ligne.

Il faut bien s’assurer qu’il ne s’agisse pas de bois traité, il serait dommage de mettre cela au compost.

Sur ce lien, vous trouverez un tableau comparatif des coûts de l’utilisation des toilettes sèches et des toilettes à eau. 

Quelle type d’essence de bois pour la sciure ?

Tous les types d’essence de bois peuvent être utilisés.

La sciure de pin ou de cèdre sentirait extrêmement bon. Celle de chêne aurait une odeur plus forte.

On peut aussi se demander si certains types d’essence de bois peuvent acidifier le compost mais cela s’observera au fur et à mesure du temps.

Quelle quantité ?

J’ai lu quelque part qu’il fallait prévoir un à deux mètres cube de sciure pour un ménage de trois-quatre personnes, par an. Il faudrait compter entre 0.5 et 1 litre de sciure par passage. 

Il est assez difficile d’évaluer la quantité de sciure nécessaire et je n’ai pas encore pu me faire ma propre expérience sur un an. Tout dépend des habitudes de chacun et de la fréquentation.

 

Alternatives

Certains utilisent du journal broyé, d’autres des copeaux pour chevaux que l’on retrouve en animalerie.

Certains n’utilisent que de la cendre de bois mais elle ralentirait la décomposition au compost.

 

Séparer ses urines ?

L’urine apporte beaucoup de minéraux et est très riche en phosphore, azote (urée qui est un très bon engrais) et potassium. Elle peut être versée directement au jardin, au pied des arbres, arbustes, au potager. Mais pour cela, il faut attendre qu’elle refroidisse car les plantes n’aiment pas la chaleur.

Et pour qu’elle n’ait pas une action trop désherbante ^^ il faudrait la diluer avec de l’eau (entre 10 et 20 % d’urine dans de l’eau)

Pour en savoir plus sur l’urine, le livre « l’urine, de l’or liquide au jardin » de Renaud de Looze, sera fort intéressant. 

Il y a aussi une vidéo sur le sujet ici

Dans cette idée, il peut être intéressant de séparer le liquide et le solide. D’autant que les mauvaises odeurs sont surtout causées par l’urine qui, au contact de l’air forme de l’ammoniac responsable des odeurs.

Pour se faire, il existe des systèmes de séparation des urines : les urines sont évacuées par un tuyau et ne vont pas au même endroit que les matières fécales. La logistique devient plus simple à gérer.

Séparer ses urines permet aussi de limiter la consommation de sciure.

On peut en trouver aisément sur internet comme par exemple ici ou sur des sites spécialisés en toilettes sèches que je cite plus bas.

Voilà à quoi ça ressemble, on récupère les urines en disposant un bidon à la bonne taille en dessous et le tour est joué. On peut aussi adapter un petit tuyau pour qu’il fasse bien la liaison entre le séparateur et le bidon (ils sont parfois vendus ensemble).

toilettes sèches

Vu d’en haut :

toilettes sèches
crédit photo static blog4ever

Et ensuite, dans la pratique, j’ai lu que certains stockaient leurs urines dans des bouteilles pour ensuite les mélanger dans leurs arrosoirs. Mais, il faudrait tout de même conserver de l’urine pour le compost des matières fécales afin que le tout se composte bien.

A garder en tête

Comme pour beaucoup de choses, faire soi-même, avec de la récup’ ou non, réduit considérablement les coûts.

Penser à la dimension de l’installation de façon à ce qu’elle soit solide et qu’elle supporte tous les poids.

Penser à installer un seau ou petit bac avec de la sciure à côté des toilettes, l’idéal est de pouvoir s’en servir avec une petite pelle.

Installer une bavette à l’intérieur du toilette de façon à pouvoir la retirer facilement pour l’entretien. Cet accessoire permet d’éviter les fuites entre le seau et le caisson. Voici à quoi ça ressemble :

Crédit photo Lecopot

N’ayant pas encore passé le cap de l’installation, je ne peux conseiller ni proposer de tutos mais voici quelques liens que j’ai rassemblés qui en proposent :

On peut aussi regarder des tutos sur Youtube 

Ce qui est intéressant avec les toilettes sèches, c’est que l’on peut laisser s’exprimer notre imagination et il y a mille façon d’en réaliser, qu’elles soient mobiles ou non. J’ai vu que certains en créent dans des tables de nuit, dans des chaises, dans des meubles divers.

 

Où acheter des toilettes sèches « toutes prêtes » et les accessoires

Elles reviennent beaucoup plus cher (on trouve des modèles jusqu’à 700 €), il y a les sites :

Utilisation, entretien et logistique

Il faut penser à mettre un mode d’emploi pour les invités car tous ne connaissent pas le système et c’est aussi l’occasion de leur faire découvrir. J’en ai crée un, que vous pouvez réutiliser.

toilettes sèches

Déposer un lit de sciure au fond du seau avant sa première utilisation, pour absorber les liquides plus rapidement et éviter les odeurs.

La sciure doit être mise avant la petite commission pour qu’elle absorbe en surface. Il est peu utile d’en rajouter après. Par contre, pour la grosse commission, ne pas lésiner sur la sciure après chaque usage, de cela dépendra le succès de nos toilettes sèches.

Une fois le seau plein, il faut l’amener jusqu’au compost et le déverser dedans. L’idéal est de le nettoyer sur place et d’avoir un jet d’eau ou un arrosoir à proximité. Il ne faut pas utiliser d’éponge, cela étalerait la matière et serait anti-hygiénique. Certains utilisent des brosses de toilette.

Une fois le seau vidée, on peut remettre un lit de paille dans le fond, mais ce n’est pas obligatoire.

 

Et les odeurs dans tout ça ?

Il n’est pas censé y avoir d’odeur si les toilettes sèches sont utilisées correctement.

Si la sciure est bien mise après chaque besoin, si celle-ci est bien sèche, le vidage bien réalisé, il n’y aura aucun soucis.

Il y aura donc « juste » l’odeur de la sciure de bois qui sent le cheval pour certains ^^

Les odeur s’il y en a peuvent-être causées par :

  • Le plastique du seau utilisé car c’est une matière qui retient les odeurs, s’imprègne, colore. Le plastique chauffe avec l’urine. Il faut donc opter pour un seau en inox.
  • Il est également conseillé de mettre de la cendre avant la sciure (d’ailleurs, certains n’utilisent que de la cendre).
  • Notre alimentation jouerait énormément sur les odeurs des excréments (la consommation de viande amplifierait les odeurs)
  • Ce sont les urines qui sentent le plus et qui donnent plus de logistique. On peut opter pour un séparateur d’urines.
  • La qualité de la sciure va jouer sur les odeurs, de la sciure toute fine et/ou traitée, n’aura pas la même efficacité qu’une sciure dense et clean.

 

Le compostage

Il convient de vider le seau dans un bac à compost spécialement dédié.

En général, les utilisateurs de toilettes sèches tournent avec 3 tas de compost pour mieux s’y retrouver et respecter les deux ans d’attente. Un tas/bac de compost de décomposition pour l’année en cours ; un deuxième tas/bac de maturation pour l’année d’avant et un troisième de maturation pour l’année encore d’avant de façon à ce que cela fasse 2 ans pleins. Il faut penser à le retourner tous les ans.

Pour ce qui est de l’espace du compost, il faut voir à l’usage mais il faudrait disposer d’un minimum de 2 m². J’ai vu que pour 3 tas de composts, 12 m² pouvaient suffire. Certains alternent couche de déchet vert et couche de toilette sèche.

Je n’ai pas trouvé s’il était mieux de couvrir son compost de toilette sèche ou non. Les utilisateurs ont l’air de faire les deux.

Aussi, il est possible que des odeurs émanent du compost pendant l’été. Le recouvrir avec de la terre ou le mélanger avec des déchets verts peuvent les limiter.

Il faut que l’aire de compost soit facile d’accès et fonctionnel pour que la vidange des seaux se fasse de la façon la moins contraignante possible.

Il existe des composteurs de toilettes sèches « tout prêts » mais ils constituent là encore un coût. 

Pour créer son compost en palettes, voici une vidéo inspirante qui donne de bonnes idées : L’idée de grillager les palettes est intéressante pour bloquer l’accès aux divers rongeurs qui ont tendance à venir se nicher dans le compost.

On peut utiliser son compost au jardin, à l’issue des 2 ans après le dernier ajout. Après 2 ans de compost, les risques liés à la toxicité sont éliminés. On peut trouver toutes les informations sur le site Eautarcie mine d’or de l’assainissement écologique basé sur les travaux du professeur Jospeh Orszagh, universitaire belge précurseur dans le domaine de la gestion durable de l’eau.

Et tant que l’on parle de compost, j’en profite pour mettre le lien vers un article que j’ai rédigé l’année dernière sur le compostage.

toilettes sèches

Ce que dit la réglementation sur les toilettes sèches

Les toilettes sèches sont autorisées selon un arrêté ministériel qui inclus quelques règles.

C’est l’arrêté du 7 septembre 2009 sur le cas particulier des toilettes sèches (article 17, section 5, consultable ici), qui fixe ce cadre légal. 

« Par dérogation à l’article 3, les toilettes dites sèches (sans apport d’eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu’elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage.

  • ni rejet liquide en dehors de la parcelle,
  • ni pollution des eaux superficielles ou souterraines.

Les toilettes sèches sont mises en œuvre :

  • soit pour traiter en commun les urines et les fèces. Dans ce cas, ils sont mélangés à un matériau organique pour produire un compost;
  • soit pour traiter les fèces par séchage. Dans ce cas, les urines doivent rejoindre la filière de traitement prévue pour les eaux ménagères, conforme aux dispositions des articles 6 et 7.

Les toilettes sèches sont composées d’une cuve étanche recevant les fèces ou les urines. La cuve est régulièrement vidée sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement et à l’abri des intempéries.

Les sous-produits issus de l’utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution. »

Aussi, j’ai vu dans un guide des usagers (édité par le SPANC (service public d’assainissement non collectif)), que l’entretien de la toilette et de la plate-forme de compostage doit être réalisée dans de bonnes conditions d’hygiène : outil dédié uniquement à cela, port de gants, compost protégé des intempéries, etc

L’utilisation des toilettes sèches est à distinguer du traitement des eaux ménagères qui doivent avoir leur système d’épuration spécifique, conforme à la réglementation de l’assainissement non collectif (pour ceux n’étant pas raccordés au réseau de ville).

Remarque : cet arrêté ne précise pas les conditions de mise en place du compost. Beaucoup le placent sur une dalle bétonnée pour éviter le ruissellement en cas d’intempérie. Certaines personnes disposants d’assainissement non collectif, se sont vues verbaliser par leur SPANC car elles ne remplissaient pas cette condition. Aussi, on peut se demander si les trois tas de compost sont contrôlés ou non.

Toutefois, cela reste flou et semble varier d’un SPANC à l’autre et je pense qu’il est préférable de se rapprocher de celui dont nous dépendons pour s’en assurer. On retrouve ici les annuaires 

A savoir : Pour l’installation de toilettes sèches à l’extérieur : les construction extérieures de moins de 5 mètres carrés au sol ne nécessitent pas d’autorisation de permis de construire

 

Le papier toilette

Le saviez-vous ? Un Européen consomme près de 120 rouleaux de papier toilette en moyenne chaque année, soit environ 13 kilos de papier qui pour une grande partie n’est pas recyclé

Plein de solutions s’offrent à nous :

  • Se tourner vers du papier toilette non blanchi (et donc sans chlore), recyclé. On en trouve facilement en magasin bio. Il pourra donc aisément être mis au compost
  • Prendre un gant/lingette lavable ou une bouteille d’eau ou les deux ^^
  • Pour les plus téméraires, certains végétaux peuvent être une bonne alternative au papier toilette comme des feuilles d’arbre (le noisetier, sa feuille est toute douce !)

Voici un extrait intéressant trouvé dans cet article

« Au Moyen-âge, en Europe, on utilisait de la feuille de marronnier. Aux Etats-Unis, on utilisait la grande molène (dit aussi bouillon blanc), surnommée “Cowboy Toilet Paper” littéralement le papier toilette des Cowboy. L’Aster à grande feuille communément appelée “Lumberjack Toilet Paper”, soit le papier toilette des Bûcherons était aussi utilisé. En Afrique, c’était principalement la feuille du Coleus forskohlii qui était utilisée. D’ailleurs, Rob Greenfield célèbre écologiste américain qui vit sans papier toilette industriel depuis plus de 5 ans, a adopté cette plante qui a la particularité d’avoir une texture particulièrement duveteuse. Au Kenya, dans les zones rurales, ses feuilles sont d’ailleurs encore utilisées en tant que telles aujourd’hui. En raison de la souplesse de ses feuilles, les gens l’utilise également en tant que mouchoir. »

Récapitulatif en image :

La feuille de marronnier, la feuille de noisetier, la feuille de grande molène (ou bouillon blanc), la feuille d’aster à grande feuille, la feuille du coleus forskohlii.

toilettes sèches

J’ai aussi découvert cette plante « Epiaire laineuse » qui a vraiment des feuilles toutes douces !

Idées d’alternatives aux toilettes sèches

  • Tout d’abord, on peut commencer progressivement pour voir si le mode de fonctionnement et l’utilisation des toilettes sèches nous conviennent : les manipulations, la gestion des seaux, le vidage etc. On peut commencer par mettre une toilette sèche en extérieur pour l’été par exemple puis étendre à l’intérieur de la maison si cela nous plait.
  • Pour économiser de l’eau, il existe des lavabos intégrés aux toilettes. Ainsi, l’eau utilisée pour se laver les mains, servira pour la chasse d’eau. Dans cette même idée, certains créent des systèmes avec bidons d’eau reliés au réservoir des toilettes

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  • J’ai découvert les toilettes à lombricompostage sur la chaîne youtube Les ateliers du hameau. Il a réalisé plusieurs vidéo. Une première vidéo sur la théorie des toilettes à lombricompostage, une deuxième sur la pratique et l’installation, une troisième : son retour d’expérience. 

Les toilettes à lombricompostage se rempliront moins vite car les vers de fumier décomposeront la matière organique. Elles peuvent être plus adaptées en appartement à condition de pouvoir les installer de façon optimale.

Toutes ces recherches m’ont permis d’être parée pour installer mes toilettes sèches et d’avoir toutes les informations nécessaires. Je referai un article avec mon retour d’expérience une fois que j’aurai fait le tour du sujet et que je me serai fait ma propre expérience.

Aussi, le site Eautarcie, auquel j’ai fait référence dans cet article, est une véritable mine d’or, n’hésitez pas à y jeter un œil 

J’ai créé un tableau pinterest  « toilettes sèches » avec quelques idées de réalisations comme suit.

toilettes sèches

Les toilettes sèches tendent vraiment à se développer et présentent pleins d’avantages, il suffit de se sentir de passer le cap ou non 🙂  C’est un sujet qui peut en dégoûter certains mais il faut le décomplexer car c’est la nature ^^

En tout cas, j’ai hâte de passer de la « théorie » à la pratique 😊

Connaissiez-vous le concept ? Qu’en pensez-vous ? Certains ont passé le cap ?

N’hésitez pas à échanger en commentaires.

Merci et bravo de m’avoir lu jusqu’ici, il a fallu du courage ! ahah

Si vous souhaitez enregistrer cette épingle sur pinterest, survolez l’image.

 

327 Replies to “Les toilettes sèches de A à Z”

  1. Bonjour,

    Si j’ai bien compris. Que ce soit par les toilettes sèches ou les traditionnelles, les mêmes produits chimiques demeureront toujours présents (médicaments, drogues, etc.). Ils nous seront retournés d’une façon ou d’une autre.

    Cordialement.

    1. Bonjour,

      Après 2 ans de compost de toilettes sèches, les risques liés à la toxicité sont éliminés. On peut trouver toutes les informations sur le site Eautarcie : https://www.eautarcie.org/05f.html
      Bon dimanche 🌿🌿

  2. Coucou,
    J’ai déjà eu l’occasion de tester des toilettes sèches dans divers évènements, et franchement l’expérience fut plutôt bonne ^^ maintenant, à mettre en place soi-même c’est vrai que c’est une autre histoire niveau logistique. Personnellement je me sentirais plus d’installer des toilettes avec un évier pour récupérer l’eau, mais je ne suis pas fermée à l’idée (et en tant qu’invitée ça ne me dérange absolument pas).
    Pour les feuilles végétales, j’ai trop peur des insectes (coucou les tiques) y compris ceux qui sont microscopiques ahah. En tous cas il y a plein de belles idées sur ton tableau Pinterest ! Ca permet de réinventer la déco des lieux d’aisance 🙂

    1. Coucou,
      Oui, la mise en place c’est l’étape supérieure ^^ il faut se sentir de passer le cap. En tout cas c’est super que ton expérience ait été bonne, ça permet de se faire une idée et c’est vraiment super que lors d’événements, les toilettes sèches soient l’option mise en avant 🙂

  3. BOUCHET Laurence dit :

    Bonjour à toi, un grand merci pour ton article complet et objectif ainsi que les partages de recherches et de vidéo liés (j’en connais déjà certains qui 😉),,, et je transmets le lien à mon cher et tendre, à qui freine des 4 fers 🥰🤩😏,,, de je pense que nous commencerons par un WC extérieur, et lorsque je créerai mon cabinet de naturopathie d ici 2 ans,,, en attendant, les garçons font pipi au jardin ds des coins dédiés,,, et nous tirons la chasse d eau après 3 pipis seulement,,, ça me fend le cœur à chaque chasse d eau d utiliser de l’eau potable,,, en effet, et nous sommes des privilégiés de pays riches.

    1. Bonjour,
      Merci pour ton commentaire et d’avoir pris le temps de venir par ici, je suis ravie que cet article t’ai plu 😉 tu as bien résumé la chose en tout cas. Heureusement, les toilettes sèches se démocratisent de plus en plus.
      Belle journée 🌿🌿

  4. Merci pour cet article complet.
    J’ai tanné mon mari pendant plusieurs années et quand il a cassé le système de chasse d’eau, il a dit oui : on est passé aux toilettes sèches (TLB). On a acheté le kit L’écopot en inox et on a demandé à un menuisier local de nous construire la structure. Il nous fournit gratuitement les copeaux issus de son travail.
    On a fait ce saut 1/ pour ne plus polluer l’eau potable 2/ faire des économies d’eau (bien qu’avant on récupérait l’eau de la douche pour les chasses d’eau 3/ valoriser nos déjections par un retour à la terre sans risque.
    On a construit un composteur en 3 parties (= 3 ans) en palettes récupérées et sans dalle pour que les vers et autres insectes fassent leur travail. On habite à la campagne donc c’est un avantage.
    Tout est super expliqué par l’Archipelle : https://www.youtube.com/watch?v=5wwN3hr5_Bw#/
    Sortir le seau n’est plus une contrainte quand on sait pourquoi on le fait. On recouvre le seau vidé par de l’herbe sèche qu’on récupère lors des tontes de printemps et estivale. C’est cette couverture qui évite les odeurs du composte.
    On répond volontiers aux questions des invités, surpris et qui ne se sont pas posés la question de l’eau potable… Ils trouvent l’expérience positive mais delà à franchir le pas eux-mêmes…

  5. Merci pour cet article! je suis juste étonné par  » Beaucoup le placent sur une dalle bétonnée pour éviter le ruissellement en cas d’intempérie ».
    Pour moi un des principe du compostage c’est l’échange que font les vers et toutes les autres bestioles entre la terre et le compost… impossible sur du béton!
    Merci en tous cas

    1. Bonjour, moi aussi ça m’a étonnée, je pense que ça dépend des législations des SPANC, chez moi aucun soucis, ils ont validé le fait qu’on mette pas de dalle. Oufff !! merci beaucoup pour le commentaire 🙂

  6. Caroline Delphan dit :

    Très complet mais pour ce qui est de séparer urine et fève il vaut mieux y renoncer car les urines seules vont creer bcp d odeurs seul le carbone ici la sciure de bois va empêcher la transphormation chimique de l urine en acétone je crois. Je pratique les toilettes sèches depuis 3 ans. Si odeurs il y a c est que le sceau ou la bavette ou la lunette à été mal nettoyé. Bref même pb que des wc. Côté sciure à 4 personnes assez souvent présenté à la maison on utile 120 litres compactes de sciure tous les 2 mois. La corvée du sceau est effectivement laborieuse mais plus de wc bouches… Côté compostage. Je ne comprends pas le compostage sur salle de béton est une hérésie. Il faut les micro organisme de la terre de toutes facons ca va suinter suf les cotes…

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