Dossier spécial : abeilles, miel, cire d’abeille, avenir ?

Je ne savais pas trop comment aborder cet article mais je voulais en dédier un à nos chères abeilles 🐝 Elles sont indispensables à notre alimentation, elles pollinisent 75 % de nos cultures. Ça vaut bien un petit article non ? lol

Malheureusement, la production du miel diminue de plus en plus, signe d’une mauvaise santé des abeilles, la faute à qui ?

 

Tout sur le miel

Avant d’être devenu un aliment de consommation quotidien, le miel est avant tout un concentré de bonnes choses. Il contient des antibiotiques naturels, des protéines, des vitamines, enzymes… Mais sa production et son usage ont été détournés ces dernières années.

Les miels de grande surface 

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La France consomme le double de sa production par an (18 500 tonnes de miel alors que les français en consomment 40 000 tonnes par an), elle est donc obligée d’en importer. Plus de la moitié des miels vendus en France sont importés Et où retrouve-t-on les miels importés ? En grande surface !

Les miels étrangers y prennent presque toute la place. On aura beaucoup de mal à y trouver du made in France. La majorité vient de Chine, producteur mondial number 1 avec 446 000 tonnes. Dans le rayon premier prix, on retrouve aussi des miels d’Espagne, d’Europe de l’est ou encore d’Amérique latine.

Pour fixer la dénomination du miel, le décret de 2003 a vu le jour mais beaucoup arrivent à passer outre les exigences… En effet, les industriels ont obtenus que les mélanges de miels soient exemptés de localisation géographique. Ils doivent seulement indiquer si leur mélange vient de l’Union européenne ou non. Il faut donc se méfier de « Origine UE et hors UE » qui est trop vague. Quant à « l’origine UE » seule elle est plus fiable mais pas sûre à 100 %.

Il est donc quasi impossible de trouver un miel « fiable » en grande surface.

30 % du miel en Europe est falsifié. Comment ? Du sirop sucré y est ajouté ou alors deux miels ensemble sont mélangés.

Vous l’aurez compris, c’est donc compliqué tout ça…😒

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Crédit photo Alain Prunier.com

Où l’acheter pour être sûr de la qualité

Sur les 70 000 apiculteurs français (et leurs 1 300 000 ruches), un sur deux vend en direct donc on peut s’en procurer facilement. Et sur le site « acheter à la source », on retrouve un répertoire qui indique où se procurer du miel «  à la source »

Il existe aussi les « compagnons du miel », un groupement de 120 apiculteurs, qui garantissent la traçabilité « de la ruche au pot ».

Les magasins bios ou les réseaux tels que « La ruche qui dit oui », travaillent également en partenariat avec des apiculteurs locaux et proposent leur miel à la vente.

Quant au prix, il peut-être un bon indicateur pour éviter les mauvaises surprises. Des miels de bonnes qualité vont varier de 12 à 25 € le kilo (plus cher en bio ou en monoflore)

Voici une petite vidéo rapide d’un apiculteur qui parle du miel de grande surface et explique comment reconnaître le vrai miel.

Et, grâce à cette interview de deux apiculteurs qui se questionnent sur le fonctionnement actuel de l’apiculture, j’ai découvert que le miel ne doit jamais être chauffé à plus de 40 ° (il va perdre des vitamines, enzymes et tous ses bienfaits). Mais par souci de rapidité, le miel est pasteurisé pour éviter qu’il cristallise et devienne dur en quelques mois, ainsi il sera rendu plus liquide pour plaire à la grande distribution (les gens n’aiment pas les miels durs).

Mais il existe autant de variétés de miel qu’il existe de variétés de fleurs or, on a tendance à retrouver et rechercher toujours les même consistances.

 

Les diversités de miel

Le miel « toutes fleurs » convient bien au quotidien car il est neutre. Mais il existe des miels de « cru ».

Si l’on recherche une texture fluide et douce, on se dirigera vers le miel d’acacia. Plus la texture d’un miel est liquide, plus il sera riche en fructose et inversement. La proportion et la nature du sucre (fructose, glucose, saccharose) contenus dans le miel dépendent de l’espèce florale et influencent la vitesse de cristallisation du miel (source : Apicia).

On choisira du miel de châtaignier pour ses notes boisées. Sa couleur foncée, indique qu’il est riche en minéraux et polyphénols (anti oxydants). Le miel de sarrasin est aussi foncé.

On choisira le miel de lavande pour son onctuosité et fondant.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, voici un petit article intéressant ici.

Aussi, il serait plus bénéfique pour notre santé de consommer un miel produit à côté de chez nous, il nous protégera davantage et sera plus efficace contre notre environnement. Il y aura donc moins d’intérêt de consommer un miel produit à l’autre bout du monde.

Et, je ne pouvais pas clôturer cette partie sans évoquer le fameux miel de Manuka, dont on entend tant parler. Le manuka est un arbre de Nouvelle-Zélande et d’Australie, les abeilles butinent leurs fleurs et grâce à elles, produisent du miel aux grandes propriétés. Il possède des qualités antibactériennes et antiseptiques, certaines études lui attribuent une qualité anti-inflammatoire (CHU  de Dresde en Allemagne). Il est utilisé sur les plaies ouvertes et ce genre de blessures pour favoriser la cicatrisation.

Ce miel est plus rare et beaucoup plus cher.

Comment le choisir : l’étiquetage et les mentions gages de qualité 

– Acheter un miel de Provence avec un IGP (indication géographique protégée), garantit l’origine géographique et florale du miel. Plus d’info sur l’authenticité garantie ici. Voici la liste des apiculteurs affiliés aux miels de Provence. 

La mention AOP (appellation d’origine protégée) a été créée pour harmoniser les labels régionaux et les protéger au niveau européen. Pour en savoir plus, c’est par ici.

Le label rouge est un signe national qui désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité́ supérieur par rapport aux autres produits similaires habituellement commercialisés.

La mention bio garantie un mode de production respectueux de l’environnement. Une mention importante, dans la mesure où des traces de pesticides ont été détectées dans 75 % du miel vendu dans le monde.

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Aussi, il est important de distinguer « récolté et mis en pot par nom de l’apiculteur… » et le simple « mis en pot » qui indique un miel de conditionneur.

Quant aux miels hexagonaux, ils portent la mention France ou mieux le nom de leur région.

Il faut préférer les miels extraits à froid, ainsi, nous nous assurons que leurs bienfaits n’ont pas été tués lors de la pasteurisation.

Comment le conserver 

On aurait retrouvé du miel dans les pyramides égyptiennes encore consommable. C’est un des seuls aliments non périssable en raison de sa faible teneur en eau lors de la fabrication par les abeilles.

Mais il doit rester un produit vivant, à manger dans les deux ans maximum pour pouvoir bénéficier de tous ces bienfaits.

Il faut le garder au sec, dans un pot en verre bien fermé, au frais (entre 9 et 18 °C).

 

Choisir sa cire d’abeille 

Les cires sont d’excellents agents de textures (forment des émulsions) qui permettent de protéger la peau de la déshydratation.

Comment les abeilles fabriquent la cire

Les abeilles ouvrières « cirières » (qui deviendront ensuite gardiennes de la ruche) sécrètent de la cire par des glandes situées sur l’abdomen. Elles l’extraient avec leurs pattes avant de confectionner les alvéoles qui contiendront de jeunes abeilles. La cire est récupérée en même temps que le miel.

Où trouver de la cire d’abeille

Comme pour le miel, acheter directement au producteur permet d’avoir plus de visibilité sur la façon dont est produite la cire, l’éthique etc, d’éviter les intermédiaires et de rémunérer au prix juste. Bien évidemment, elle sera aussi de meilleure qualité. Aussi, le prix de la cire d’abeille achetée directement chez un apiculteur défierait toute concurrence, mais je n’ai pas vérifié cette information personnellement. A savoir tout de même : il est possible que la cire n’ait pas été débarrassée de toutes ses impuretés (demander à l’apiculteur), il faudra donc le faire soi-même.

Il existe plusieurs moyens de procéder mais brièvement il faudra chauffer la cire doucement dans l’eau, les impuretés vont se détacher et tomber dans le fond du récipient. La cire qui restera à la surface, se solidifiera de nouveau et pourra ainsi être récupérer.

J’ai acheté la mienne en magasin bio, il s’agit de celle de la marque la droguerie écologique. Le conditionnement de 400 g dure vraiment longtemps car il en faut peu.

Et comme pour le miel, voici la liste des apiculteurs en vente directe certains font des envois postaux.

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Différence entre cire d’abeille blanche et jaune 

La cire d’abeille jaune est entièrement brute et donc naturelle. La blanche est « purifiée », possède moins de propriétés et a une couleur qui se prête plus aux « attentes » des cosméteuses : confectionner des préparations bien blanches.

Il existe un troisième type de cire d’abeille : la cire bellina. Celle-ci a également été modifiée pour apporter de la souplesse, de l’onctuosité et un toucher doux aux préparations. Elle évite les cristallisations.

Alternative : la cire végétale

On peut aussi opter pour de la cire végétale (soja, riz, candelilla, carnauba, colza), et c’est ce vers quoi je m’oriente désormais car même si les abeilles sont bien traitées, il s’agit tout de même d’une forme d’exploitation. Et mes lectures et recherches de ces derniers mois au sujet des abeilles, m’ont confortées dans ce choix de m’orienter maintenant vers de la cire végétale.

Mais attention, la cire végétale n’aura pas le même pouvoir durcissant et filmogène. Donc il faut choisir sa cire en fonction de la texture que l’on souhaite obtenir. Pour une texture légère, la cire de soja est intéressante, pour une texture plus dure, la cire de candelilla est recommandée.

Aromazone a réalisé un tableau intéressant comparatif des différentes cires.

Où trouver de la cire végétale : aromateasy , My cosmetik 

Avec la cire, je réalise mon déodorant maison, des bougies, beurre de mangue et baume à lèvre.

Les abeilles dans le monde 

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Crédit photo pixabay 

Cuba

Cuba, est un des seuls pays ou les abeilles sont préservées car ils n’utilisent aucuns pesticides. Lors de la chute de l’union soviétique la pénurie de produits phytosanitaires les a obligés à faire sans et se mettre au bio. Là-bas, le miel coule à flot comme en Europe il y a une quarantaine d’années. Une ruche produit 25 kg de miel en 20/25 jours. C’est aujourd’hui devenu exceptionnel dans le monde.

A Cuba, ils sont quasi venus à bout du Varois (parasite qui décime les ruches européennes) en partant du principe ou il ne faut plus traiter les abeilles (car elles se soignent elles-mêmes.)

L’agriculture de Cuba est en harmonie avec la nature et les abeilles sont un atout économique pour eux.

La quasi-totalité de la production de miel de Cuba est exportée.

 

Les Etats-Unis 

Les abeilles voyagent beaucoup aux Etats-Unis et il y a beaucoup d’apiculteurs itinérants. Ils réalisent une pollinisation dirigée et déplacent les abeilles. 1.6 Millions de ruches sont déplacées, il s’agit de la principale migration animale au monde. Cela engendre une grosse fatigue des abeilles, qui deviennent des abeilles domestiques. Tout un circuit est effectué : les amandiers en Californie (80% de la production mondiale des amandes vient de Californie). Puis les agrumes en Floride, les pommes à Washington etc.

Pour qu’elles récupèrent du stress et de la fatigue des voyages, les abeilles sont nourries avec de l’eau sucrée mélangée à des antibiotiques aux Etats-Unis, mais aussi partout en Europe, Chine. Plus aucune abeille ne peut survivre sans médicaments.

Les enjeux économiques y sont importants bien que la culture du miel y soit différente car très concurrencée par le sirop d’érable. Ces enjeux économiques se font au détriment du processus naturel des abeilles.

 

Le Sichuan

Le Sichuan est une région du Sud-Ouest de la Chine. Les hommes pollinisent à la main et remplacent le travail des abeilles. Il faut compter une dizaine d’heure de travail manuel par arbre.  Voici un article intéressant du journal le Monde qui parle plus en détail de la situation.

 

« Une histoire des abeilles » de Maja Lunde 

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J’ai lu ce livre le mois dernier et il m’a bousculée ! Il donne à voir l’évolution du monde avec et sans abeilles à travers trois point de vues, dans différents pays et à différentes périodes. Il y a une part de fiction car nous assistons à un monde sans abeilles en 2098 en Chine. Mais c’est le scénario qui nous attend si le monde continue comme cela. Elles sont tellement insignifiantes pour beaucoup mais leur préservation devrait être une priorité mondiale à l’heure où aux Etats-Unis on travaille sur des drones qui les remplaceront déjà lorsqu’elles ne seront plus la. Pourquoi ne pas joindre tous nos efforts dès maintenant pour leur survie…? Il faut agir vite. Ce livre traduit aussi le désarroi des apiculteurs, qui sont dépassés par la situation et qui subissent des conséquences directes et désastreuses. Le CCD (Colony Collapse Disorder) soit le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles est évoqué.

Il est superbement bien documenté et je vous recommande vivement sa lecture 👍

 

Quel avenir pour les abeilles

L’utilisation de pesticides 

L’abeille filtre le nectar en stockant les poisons dans son corps et se sacrifie pour que sa descendance ait le miel le plus pur possible. Mais malgré cet effort, on trouve des résidus de médicaments et de pesticide dans le miel. Cela a aussi un impact sur les larves : les bébés meurent à cause des pesticides.

Quand on voit l’impact des pesticides sur de si petits insectes, comment ne pas se demander quels sont les impacts sur l’Homme ? Comment laisser faire ça ? 😖

Dans la loi de reconquête de la biodiversité, toutes les familles de néonicotinoides (pesticides tueurs d’abeilles) devaient disparaître fin 2018 (avec des dérogations possibles jusqu’à 2020), mais un nouveau a fait sont entrée sur le marché sous la pression des lobbys.

Heureusement, suite à cette polémique, ils ont été provisoirement interdits en attendant de plus amples études… Que nous réserve la suite ?

Des drones pollinisateurs

Quant aux premiers prototypes de mini drones pollinisateurs, ils sont à l’étude aux Etats-Unis et au Japon. Le marché potentiel est estimé à 150 milliards de dollars par an. En France cela équivaudrait à 2.9 Milliards d’euros.

C’est le montant des services gratuitement rendus par les abeilles à l’humanité.

L’homme est donc conscient qu’il va se priver des abeilles, alors que cela pourrait être évité dès maintenant !!!

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Crédit photo science et avenir

Que pouvons-nous faire à notre niveau pour aider les abeilles

– Boycotter les faux miels ou ne plus consommer de miel

– Se diriger vers des apiculteurs pour acheter son miel et les soutenir

– Planter des fleurs mellifères. Elles produisent des bonnes quantités de nectar et pollen pour les abeilles  (bourrache, colza, ail des ours, trèfles, sauge des prés, pissenlit …)

– Laisser pousser les petites fleurs

– Opter pour des labels qui respectent l’environnement en n’utilisant pas de pesticides qui auront une incidence sur les abeilles

– Parrainer une ruche ici ou la

– Se passer de ce que produisent les abeilles, en cosmétique par exemple ou toute autre consommation dont l’usage n’est pas indispensable

– Signer des pétitions ici ou la  

Mes sources

Voici les quelques sources qui m’ont aidée à rédiger cet article mais ce ne sont pas les reportages ou informations qui manquent notamment sur youtube.

 

Des chiffres chocs

Et pour finir sur des chiffres car c’est bien souvent ce qu’il faut pour se rendre compte de la réalité : 

– En 20 ans la production de miel a été divisée par 3 en France

– 1 pot sur 3 de miel premier prix contient du miel chinois de synthèse crée artificiellement ou coupé au glucose

– Chaque année les apiculteurs perdent 30 % de leur cheptel. En cause : les pesticides.

– Les néonicotinoides représentent 40 % du marché mondial. 400 tonnes par an sont utilisés en France. Ce pesticide est 5000 à 10 000 fois plus toxique que l’était le DDT dans les années 70/80.

– Aujourd’hui en France, la production en moyenne de miel par an et par ruche est de 20 kg contre 80 kg avant l’arrivée des néonicotinoides.

– En 3 ans, la baisse du prix de miel a été de 32 %

– Le déclin des abeilles atteindrait les 80 % en 30 ans.

– Pendant les 4 à 5 semaines que dure sa vie, une abeille produit à peine une cuillère à thé de miel.

– Pour produire un kg de miel, la colonie parcours l’équivalent de trois fois le tour de la terre.

 

 

J’espère que cet article vous aura plu. Il a fait l’objet de longues heures de recherches, de documentation et de compilation. Je n’ai pas pu mettre tout ce que j’ai appris et il a été difficile de sélectionner les informations tellement il y en a. N’hésitez pas à me dire si vous connaissez des documentaires ou lectures intéressantes sur le sujet.

Sauver les abeilles ne se résume malheureusement pas à bien choisir son miel ou sa cire, à se demander si on en consomme ou non. D’autant quand on voit comment elles sont maltraitées  notamment pour la pollinisation des amandiers, allons-nous arrêter de consommer des amandes également ? Je pense que c’est beaucoup plus profond et vaste que ça Nos choix de consommation, nos modes de vies actuels, notre passivité et bien d’autres choses encore, auront un impact indirect sur elles.

Il y aurait encore tant de choses à dire mais je terminerais sur cette phrase : nous semons la mort des insectes et de l’Homme.

 

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659 Replies to “Dossier spécial : abeilles, miel, cire d’abeille, avenir ?”

  1. Bel article merci ! Je vais revoir a la baisse consommation de miel ☺

    1. Merci 🙂 contente qu’il vous ait plus

  2. Encore une fois un super article qui donne à réfléchir sur nos habitudes de consommations quotidiennes mais au delà de ça, comme tu le dis, de revoir notre fonctionnement global. Je ne me suis jamais vraiment intéressée au sujet des abeilles, même si je suis concernée par la cause animale. En plus, je consomme très peu de miel mais je pense que celui consommé n’est pas de la meilleure qualité comme tu le décris dans ton article. Je trouve ça intéressant de pouvoir soutenir une ruche et je vais me pencher sur la question. Merci pour les idées de lecture et de documentaire, cela viendra m’aider dans ma réflexion sur ce sujet je pense. Milles mercis en tout les cas ma poule pour toutes ces informations, il y a des tout, ton article est riche et assez ludique dans l’écriture que tu en fais. Tu connais mon opinion sur ton blog mais je vais me répéter : je le trouve génial et je trouve que chacun de tes articles est toujours très pertinent, quel que soit le sujet ! Gros bisous et surtout, surtout, continues comme ça s’il te plait, car c’est un vrai plaisir de te lire chaque fois !

    1. Merci beaucoup pour ton commentaire ma poulette, tu es adorable 😍 et ça me fait plaisir que ça te plaises, que tu trouves ça utile 🙂 ça m’encourage encore plus à continuer. Contente de t’ouvrir de nouveaux horizons. C’est vrai qu’il y a tellement de sujet auxquels ont ne réfléchis pas tellement ils sont ancrés dans nos habitudes de vie et de consommation. Plein de bisous et merci encore de me lire 😘😘

  3. Je ne savais pas que certains pays projettent d’utiliser des mini-drones pour remplacer les abeilles, c’est un truc de fou, ça va beaucoup trop loin 😮 et puis bonjour la poésie, j’imagine les balades à la campagne avec des mini-drones pour remplacer les abeilles qui volent à droite à gauche, c’est triste. (Mais on est d’accord que la poésie c’est loin d’être le 1er problème si tout ça arrive vraiment ^^).
    En tous cas ton article est super, bravo ! Il faudra que je demande au père de ma meilleure amie (qui est apiculteur et qui m’avait donné de la cire et du miel pour notre SWAP, si tu te souviens) s’il chauffe son miel ou pas ! En tous cas ses derniers miels ne contenaient pas de résidus pesticides et il a l’air de prendre vraiment soin des abeilles dans le respect, je trouve ça génial quand je vois où on en est…

    1. Oui ça va beaucoup trop loin alors que la situation est encore réversible tant qu’elles sont la… Ahah oui la poésie ferait très fake et tout de suite beaucoup moins romantique ^^
      Merci beaucoup 😘 oui je me souviens pour le swap 🙂 oui ses produits de la ruche ont l’air de grandes qualité et c’est génial qu’il s’en occupe si bien, ça devrait être le cas de tous..

  4. Chapeau !

    Je viens de me faire la même réflexion que le jour où j’ai découvert ton blog pour la première fois : il y a des blogs vides de sens et puis il y a des blogs comme le tien.
    Mais je crois que des blogs aussi bien fournis que le tien ne sont pas aussi nombreux que ça.
    Des recherches, des sujets variés et approfondis, de l’intelligence… bref je m’arrête là.

    Pour en revenir au sujet de ton article, les constats que tu soulignes sont affolants.
    Heureusement que les consciences se réveillent petit à petit et qu’il y a de plus en plus de personnes comme toi pour faire évoluer la société petit à petit. Chaque pas compte.

    Encore bravo !

    1. Rolala merci beaucoup pour ton commentaire qui me fait trop plaisir et chaud au coeur !! ça m’encourage vraiment, merci pour ça ❤ tu es adorable !
      Oui, chaque pas compte comme tu dis, et tu apportes aussi ta pierre à l’édifice 😍
      Merci encore.
      Des bisous

  5. Je ne commente pas souvent, pour ne pas dire jamais, mais là, très bon article, très bien construit et vraiment instructif. Je ne savais pas non plus qu’on essayait de créer des drones pour remplacer les abeilles, je trouve ça affligeant de savoir ce qui va se passer et de ne rien faire pour l’empêcher…

    Ça m’a redonné envie de savoir quels étaient les points de vente de l’apiculteur de mon village (il ne fait pas tous les marchés alors j’ai du retourner au supermarché…), donc merci ^^

    1. Merci beaucoup Léa pour ce gentil commentaire et pour me lire 🙂 ça me fait énormément plaisir et je suis ravie que cet article t’ait plu.
      Comme tu dis, affligeant est le terme.. on est conscient de l’ampleur du problème et on cherche une fois de plus des solutions détournées.. c’est déplorable.

      Merci à toi 🙂

  6. Merci pour cet article intéressant et pour toutes ces infos ! Attention en revanche : oui, il nous faut limiter la consommation des produits de la ruche au strict nécessaire ( je pense surtout au propolis dont il faudrait vraiment se passer !) mais attention aussi à la « cire » de soja , je m’explique : on ne cultive pas de soja en France ou très peu et plutôt pour les fourrages, du coup les produits à base de soja que nous consommons viennent d’Amérique latine et participent à la déforestation et l’expropriation des petits paysans ! Il ne faudrait pas remplacer un problème par un autre… 🙁 peut-être un nouvel article ? 😉

    1. Bonjour Sara,
      Merci pour votre commentaire et d’avoir pris le temps de me lire. Je suis bien d’accord avec vous. Il ne faut pas remplacer un problème par un autre. Il y aurait tant de choses à dire sur cela.
      Excellentes fêtes de fin d’année ✨

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